Sébastien se distingue au tir au pistolet à air comprimé

Sébastien Lauqué, jeune sportif myopathe de 10 ans des Pyrénées Orientales, participera au championnat de France de tir au pistolet à air comprimé le 4 juillet 2008 à Maubeuge.

Encore à la recherche d'un sponsor ou d'un généreux mécène pour l'aider à améliorer son équipement et assurer ses transports, il partricipera tout de même à cette rencontre en espérant s'y distinguer comme il l'a fait dans sa région.


N' hésitez pas à le contacter pour le soutenir (mobile : 06 63 37 08 73 - son père : Patrick Lauqué, ou messagerie : patlauque@free.fr).

Encore un témoignage positif sur les enfants myopathes, et les enfants handicapés en général que rien n'empêche de pratiquer un sport comme tousles autres et de s'y distinguer ou d'être brillants.

c'est avec plaisir que Sébastien reprend l'activité de tir à la sarbacane, il a pris le goût du tir tout simplement.

Toutes mes félicitations à Sébastien, c'est parti pour un p'tit mail de soutien....

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juste un petit "BONNE CHANCE", tu sais ce que j'en pense dystrophin !

let's have fun !

merci pour vos messages de soutien.
je profite de cet espace pour vous faire lire l'article d'une journaliste de l'indépendant et du Midi Libre qui ont diffusé ce dernier.
"article paru dans l'Indépendant et le Midi libre le dimanche 20 juillet 2008
titre : la maladie n'empêche pas d'être un champion
Sébastien vient de fêter ses 10 ans, passés avec la myopathie et la certitude que d'ici quelques mois, c'est en fauteuil roulant qu'il fera le reste du chemin. D'ici là, il tient à montrer qu'il est comme les autres.
c'était le 4 juillet dernier, à Maubeuge, dans le Nord de la France. une salle pleine de monde. la clameur qui résonne à chaque claquement. l'oeil rivé sur la cible, le bras tendu, Sébastien s'apprête à appuyer sur la gâchette. Peut-être, dans ces dernières secondes du Championnat de France. repense-t-il à ce jour d' octobre, il y a seulement neuf mois, oû il a pour la première fois serré le poing sur son Walter d'entraînement. Peut-être savoure-t-il ce moment, un léger pincement au coeur. Son premier championnat de France pourrait bien être le dernier. Parce qu'il n'y a pas de section handisport pour les gens de son âge. Et parce que l'an prochain, Sébastien sera sans doute dans son fauteuil....
"on a cru à une angine. C'était la myopathie"
Sébastien est né à Saint Cyprien, dans les Pyrénées Orientales, oû ses parents se sont installés il y a 11 ans. "il ne marchait toujours pas à 17 mois, mais comme son frère avait fait la même chose, on ne s'est pas inquiétés, racontent aujourd'hui Marie Josée et Patrick. Et puis, il a eu une angine. Qui a traîné. Il ne se levait plus de son lit. Quand on l'asseyait sur le canapé, il glissait, il ne tenait pas". Finalement, ce sera la course aux hôpitaux, Perpignan, Paris, Montpellier.
"on a attendu le résultat de la biopsie. et là, on nous a dit : "c'est une myopathie de Duchenne de Boulogne. Il n'y a rien à faire. Vous pouvez repartir".
Petit à petit, la vie de la famille s'organisera donc autour de la maladie de Sébastien. Achat d'un scooter électrique. D'un fauteuil électrique pour les gros coups de fatigue. Réaménagement de la maison. Du temps scolaire. Sans pour autant renoncer aux projets d'avenir... "'Tout ce qui sollicite les muscles, il ne peut pas le faire. Mais il marche encore, alors qu'à 10 ans, beaucoup d'enfants ne marchent plus. Alors on essaye d'en profiter" Et de tout faire pour que la vie de Sébastien soit la plus normale possible.
Seulement, à l'âge oû ses camarades jouent au foot, au rugby ou au judo, sa pathologie le lui interdit. Et c'est finalement par l'intermédiaire d'un ami (Enzo) que Sébastien entre en octobre dernier, à la Société Catalane de Tir de Saint Cyprien. Petit à petit, et malgré son problème de stabilité qui le handicape, Sébastien enchaîne les compétitions, décrochant médailles et coupes de champion... Jusqu'à cette sélection pour le championnat de France de l'école de Tir, parmi les 65 autres "poussins" : les meilleurs à travers toute la France....
"Ce n'est pas parce que j'ai ma maladie que je ne peux rien faire"
Sébastien a fini 29 eme. non sans fierté. Mais sa plus grande joie, elle est plus personnelle. "Comme ça, je peux montrer aux autres que ce n'est pas parce que j'ai ma maladie que je ne peux rien faire...."
Et mercredi dernier, en soufflant ses 10 bougies, Sébastien a sûrement formulé le voeu de pouvoir encore se tenir debout l'an prochain. Ou à défaut, que la Fédération Française ait la bonne idée d'ouvrir à la rentrée une section handisport pour les enfants de son âge. Ce sont les deux seules voies pour accéder à son rêve : être un enfant comme les autres…
B.G."

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