Très astucieuse la mise en parallèle électrique des 2 micros.
Cette solution à deux micros distants permet d'obtenir des signaux découplés temporellement , donc pas de difficulté pour identifier les signaux électriques.
De plus pas besoin de faire de correction temporelle due à la vitesse du son car ils sont placés à proximité immédiate de la sortie du tube pour le premier et de la cible (derrière la cible) pour le second.
Ah que ça fait du bien de refaire de la technique...
En considérant qu'on commette une erreur d'appréciation de 1 échantillons au début et à la fin , cela ferait donc une incertitude de lecture temporelle de 1/20000ème de seconde soit 0.00005 s!
Pour un trajet de 10m à une vitesse moyenne de 33.333333m/s
le temps de vol est 0.3s
La précision relative de détermination de la vitesse moyenne serait donc dans ce cas ;
0.00005s/0.3s = 1.7e-4 ou 0.017% de la mesure de vitesse moyenne !
Vmoy = 33.3333 +/- 0.006 m/s
Soyons raisonnable il existe d'autre sources d'erreurs non prises en compte ( mesures des distances notamment ) on va donc se permettre d'arrondir à
Vmoy= 33.33 +/- 0.01 m/s
Plus qu'il n'en faut ,le souffle humain sera la source principale
de variation d'un tir sur l'autre.
Argumentation acceptée...en absolue , bien que très probablement très prudente pour ne pas dire pessimiste ...
En effet , les bases des temps sont obtenues à partir de divisions de fréquence d'un quartz très précis et assez stable dans le long terme en pratique et en principe .
1 ms sur 300ms mesurées ça nous ramènerait à une précision de 0.3% sur la mesure du temps de vol.
Donc 0.3% sur la mesure de vitesse en faisant abstraction des autres causes d'incertidudes...
Messieurs, n'avez vous pas l'impression d'aller un peu trop loin dans vos théories. Le système utilisé est suffisamment précis pour tester le rendement des tubes et des fléchettes.